Des Flammes… à la Lumière : toujours mieux !

C’est la 24e édition. Bientôt un quart de siècle que l’événement-spectacle « Des Flammes… à la Lumière » brille au firmament. C’est, excusez du peu, le plus grand spectacle en Europe sur 14-18. Des centaines de figurants et de bénévoles font tourner la grosse machine nichée dans les carrières d’Haudainville.

De la déclaration de guerre à l’armistice et à l’Europe d’aujourd’hui, le spectateur est guidé par des soldats, fil rouge du spectacle. Au fil des années, les scènes se sont étoffées, le scénario a été modifié par petites touches et la technique a pris des proportions impressionnantes. Les spectateurs, eux, n’ont jamais boudé leur plaisir.

Mapping

Cette année est une des années de grand changement. D’abord, « nous avons fait appel à des professionnels du mapping », confie Jean-Luc Demandre, le président de Connaissance de la Meuse, l’association qui porte le spectacle.

Le mapping est une animation visuelle projetée sur une surface. Ce sont ces professionnels qui avaient officié « pour la balade merveilleuse de Thillombois. Ils ont créé deux séquences vidéo dont une partiellement en 3D ».

La Faucheuse et le Soldat inconnu

D’abord, il y a « la Faucheuse qui vient après une scène de combat et l’annonce à une mère que son fils vient d’être tué », explique Jean-Luc Demandre.

Et puis, un an avant son centenaire, le spectacle introduit une « séquence sur le choix du Soldat inconnu. Une création avec des photos d’époque et des acteurs figurants qui ont été filmés sur fond vert » et incrustés dans l’image.

La séquence est en partie en 3D « Tous les cercueils se regroupent et fusionnent en un seul ». Il arrive sous l’Arc de Triomphe, puis la Flamme du souvenir s’allume.

Un son époustouflant

Autre nouveauté : le son devient époustouflant. La bande-son a été retravaillée. Du nouveau matériel de sonorisation a été installé ce qui renforce l’impression d’être à l’intérieur de l’action.

Ces modifications sont là pour créer un ensemble qui « perdurera au-delà du Centenaire », estime Jean-Luc Demandre.

L’avenir ? Le président de Connaissance de la Meuse, le voit radieux. Avec 21 000 à 22 000 spectateurs par saison, le spectacle se porte bien. Et puis, « pour Waterloo, c’est déjà le 2e centenaire et il y a toujours 200 000 visiteurs qui y vont… »