La revue d’été de l’association Connaissance de la Meuse, fait la part belle à Verdun à travers ses rues et deux de ces célébrités. (lire l’article ER)
La revue de l’association Connaissance de la Meuse de l’été traite beaucoup de Verdun sur des sujets insolites et instructifs.Photo ER /Frédéric PLANCARD
L’édito de Michaël George, docteur en Histoire, donne le ton du numéro d’été de la revue Connaissance de la Meuse que l’on peut se procurer en kiosques et en librairie. L’historien, spécialiste de la cathédrale de Verdun, fait justement le parallèle entre Notre-Dame de Paris partie en fumée il y a quelques mois et Notre-Dame de Verdun qui fut détruite par le feu à de nombreuses reprises : XIe , XIIe et XVIIIe siècle. Le dernier incendie ayant eu lieu en 1755. Il analyse aussi la querelle des anciens et des modernes, entre reconstruction à l’identique ou en modernisant la structure.
Un bout de Verdun à Essaouira
Alors bien sûr, le Tour étant passé par la Meuse cette année, Jean-Michel Althuser est revenu sur les premières courses cyclistes à Bar-le-Duc. Patrie de Michaux, inventeur de la pédale. Voilà qui tombait à pic.
Plus insolite est l’article signé Nicolas Le Clerre, sur la présence d’une rue de Verdun dans la médina de Mogador, l’actuelle ville marocaine d’Essaouira et une rue de Mogador à Verdun, l’une des rues qui longe la place d’Isly. De fil en aiguille, l’auteur déroule la grande Histoire et la plus petite qui se mêlent dans un mouchoir de poche verdunois et souiri.
Les frères Buvignier
Verdun encore grâce à Daniel Hochedez, qui se penche sur la fratrie Buvignier oh ! combien célèbre dans la Cité de la Paix. Avec le turbulent Isidore, avocat et député de la Meuse qui milita avec Victor Hugo contre la peine de mort. Il prononça ces mots à la tribune : « La peine de mort n’intimide pas les criminels, la crainte de la mort n’empêche aucun crime ». Son frère Charles, avocat, député puis sénateur de la Meuse a vu le XXe siècle commencer. Fervent républicain comme Isidore, c’est lui qui donne en 1909 son nom au collège du centre-ville de Verdun.
Enfin, c’est Nicolas Amand qui, même s’il ne fut jamais parlementaire s’installa dans le siège de maire de Verdun. Polytechnicien, ingénieur, géologue, paléontologue et spéléologue, il laisse derrière lui, une belle bibliographie.
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