Bar-le-Duc | Conférence La justice a été rendue en Ville-Haute et en ville basse (lire l’article Er du 31 janvier 2020)

ce mercredi dans l’actuelle salle d’audience du tribunal judiciaire. COMPLET.

Conférence sur l’histoire des palais de justice de Bar-le-Duc, mercredi 5 février à 18 h 30 au tribunal judiciaire.

Une justice rendue dans trois lieux distincts de la cité depuis la première mention de l’auditoire, en 1392 dans les archives. Cet immeuble était doté d’une très haute toiture à pavillons, situé à l’angle de la place de la Halle et de la rue des Ducs-de-Bar. « La justice y était rendue par les princes pour le bailliage qui s’étendait sur les deux tiers du Sud meusien. Il y avait un gibet devant mais peu de pendaisons ont eu lieu. On y a posé la tête d’un noble condamné à mort au XVIe  siècle », note Jean-Luc Demandre.

De la ville basse à l’hôtel de Florainville

Après la Révolution, le tribunal rejoint la ville basse et s’installe de 1823 à 1949 dans un modeste bâtiment qui jouxte l’actuelle préfecture, à l’angle de la place Robineau et de la rue du Bourg. On y voit toujours l’inscription « palais de justice » mais le fronton a disparu.

Après la Seconde Guerre mondiale, la préfecture et le Conseil général de la Meuse ont besoin d’espace. Disponible, l’hôtel de Florainville, vendu à la Ville en 1752 pour abriter son conseil jusqu’à la Révolution avant d’accueillir des locataires, le casernement d’une compagnie de réserve, puis un musée de 1842 à 1949, devient le nouvel écrin de la justice locale.

La relique de Marie-Antoinette présentée

À l’issue d’une conférence fourmillant d’anecdotes, Jean-Luc Demandre évoquera la majestueuse cheminée Renaissance de la salle d’audience, avant d’en présenter deux autres, plus réduites, dans des lieux privés.

Enfin, le public aura la chance d’admirer un linge précieux conservé dans les réserves du Musée Barrois et ayant servi à table à l’archiduchesse d’Autriche Marie-Antoinette de Lorraine lors de son unique nuitée à Bar-le-Duc en 1770. La relique sera présentée dans le bureau du président du tribunal, là même où la future reine de France a dormi avant de rejoindre Versailles.

Article et crédit photo  Est Républicain N.G.