Le président de Connaissance de la Meuse Jean-Luc Demandre revient, en ce jour du 50e anniversaire de la mort du général De Gaulle, sur ses passages connus et moins connus dans le département. Petit rappel historique. (lire l’article complet Est Républicain 9 novembre 2020)
28 mai 1966. Charles de Gaulle arrive à la gare de Verdun, accompagné (à gauche) par André Beauguitte, député maire de Verdun, suivi de Pierre Mesmer Photo ER /DR.
Président de Connaissance de la Meuse Jean-Luc Demandre revient volontiers sur les passages « du grand Charles » en Meuse. Des pages d’histoire dont il a tiré « quelques notes », toutefois très instructives. En décembre 2010, avec Louis Bocciarelli, il avait d’ailleurs consacré quelques pages dans la revue de l’association.
Tout commence donc le 26 février 1916, lorsque le capitaine Charles de Gaulle arrive à Verdun par la Voie-Sacrée avant de prendre, dès le lendemain, position « dans le bois à l’entrée du tunnel de Tavannes puis de monter en première ligne avec le 32e RI, à l’ouest du village de Douaumont. Le 2 mars, il se retrouve isolé avec sa compagnie à proximité des ruines de l’église avant d’être blessé à la cuisse gauche d’un coup de baïonnette. Emmené en Allemagne, il est pourtant considéré tué. Le 24 mars, Pétain le cite à l’ordre de l’Armée et le fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume ».
Après la Première Guerre mondiale, De Gaulle participe entre 1923 et 1938 à plusieurs visites, pèlerinages et autres cérémonies. En 1926, alors qu’il visite le champ de bataille de Verdun avec Pétain, ce dernier lance notamment : « Je vais parcourir le front avec l’officier le plus intelligent de l’armée française ».
En 1929, De Gaulle revient à Verdun pour l’inauguration du monument de la Victoire.
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