Comment vous est venu l’idée de créer cette association initialement appelée Connaissance du Barrois ?
J’avais 26 ans en 1982. Mais depuis mon enfance, j’ai toujours été passionné par ces deux thématiques à l’échelle du département mais aussi de la région lorraine. Et même si je suis juriste de formation, titulaire d’une maîtrise de droit public, j’ai aussi une licence d’histoire et une licence d’histoire de l’art.
« La mission de l’association était clairement la mise en valeur de l’histoire et du patrimoine dans une optique de transmission de l’histoire et de ce patrimoine à un large public. »
Diplômes que j’ai obtenus avant mon service militaire. La mission de l’association était clairement la mise en valeur de l’histoire et du patrimoine dans une optique de transmission de l’histoire et de ce patrimoine à un large public.
Qui vous accompagne dans cette aventure, au départ ?
Des amis bien sûr et des connaissances qui ont un intérêt pour l’histoire et le patrimoine. À la fin de l’année 1981, j’ai évoqué cette idée non pas dans un but restreint, mais au contraire en mobilisant et en impliquant les habitants, pas comme spectateurs mais comme acteurs, afin de contribuer très modestement à la préservation de ce patrimoine et d’être des transmetteurs d’histoire. Cela participant à notre reconnaissance au titre de l’éducation populaire. La reconnaissance d’utilité publique n’arrivant qu’en 2011. Mais dès les premiers mois, nous avons frôlé la centaine d’adhérents.
La première année, nous avons organisé des conférences. un concert, une excursion et notre première grande manifestation pour le 4e centenaire du collège Gilles de Trêves. Il y avait donc un vrai besoin sur le territoire en apportant quelque chose de complémentaire à la culture. En 1983, des habitants du Nord meusien qui voyaient dans L’Est Républicain tout ce que nous organisions dans le Barrois nous ont demandé d’étendre nos actions à tout le département. Et en 1984, nous avons modifié le nom de l’association pour devenir Connaissance de la Meuse , afin de développer nos opérations aux quatre coins du département. Photo ER /Alexandre MARCHI