Duncan Œillet a remis la plaque d’identité de Jacques Vincent à son descendant, Didier Vincent, ce dimanche 23 octobre à quelques pas de l’Ossuaire de Douaumont. Photo ER /Camille RANNOU
Grâce aux recherches de ses amis, l’adolescent âgé de 13 ans a eu la chance de la remettre à son descendant venu spécialement en Meuse.
Difficile pour Duncan Œillet d’imaginer qu’une simple promenade serait le commencement d’une belle histoire. Le 30 juin dernier, l’adolescent de treize ans se promène avec un ami dans le bois de Sorcy-Saint-Martin, non loin de Commercy. Son œil — visiblement de lynx — mène ce passionné d’histoire tout droit vers un précieux artefact perdu depuis plus de 100 ans. L’émotion est grande pour ce jeune Meusien qui tient entre ses mains une plaque d’identité d’un Poilu. Par chance, le nom du soldat est encore bien lisible. Il s’agit de Jacques Vincent.
Duncan s’empresse d’envoyer une photo à son amie Montaine Battonnier, membre — tout comme lui — de l’association « Connaissance de la Meuse ». Ni une ni deux, la jeune femme de 25 ans consulte le site internet « Mémoire des hommes »