Le sobrement intitulé « plus grand spectacle d’Europe sur 14-18 » ouvre une fois de plus ses portes au public, dimanche 27 avril. Même s’il peut être compliqué de parler de portes à l’échelle des carrières d’Haudainville.
Une taille démesurée qui permet, en un premier coup d’œil, de se rendre compte de l’immensité du projet. « Quand les gens découvrent ensuite notre entrepôt de 600 m² rempli de matériel, nos plus de 1 000 costumes… Plusieurs tonnes de linge à laver, forcément ça impressionne », assure Cédric Spagnoli, coprésident et rédacteur en chef de la revue Connaissance de la Meuse. « Le public pourra rencontrer nos techniciens derrière les jeux de lumière et l’habillage sonore. Assurément, les pyrotechniciens vont se lâcher. Ils aiment en mettre plein la vue. »
Dans la peau des Poilus
En famille, entre amis et à tout âge, les coulisses ne cachent leurs secrets à personne. Si tenir un fusil ou actionner un canon donne des étoiles dans les yeux de certains, Cédric sait quoi leur proposer. « Les centaines de bénévoles sont le cœur de l’événement. Sans eux, pas d’impression de grandeur ou de se sentir comme à l’époque. Même si nous avons une base de fidèle, dont un présent depuis la première édition, il y a un certain turnover. »
Nous sommes pour l’école du bénévolat. Les gens viennent de tous horizons, étudiants, retraités, travailleurs.
Cédric Spagnoli, coprésident de la revue Connaissance de la Meuse
Contrairement au temps de la Grande Guerre, les jeunes recrues sont accompagnées lors des premières répétitions pour ne pas se perdre. « Nous sommes pour l’école du bénévolat. Les gens viennent de tous horizons, étudiants, retraités, travailleurs. Il n’y a pas de compétences particulières demandées si ce n’est de la bonne volonté ». Ainsi, il est possible de (re) découvrir les lieux dans une visite de plus d’une heure en tant que spectateur, futur poilu, villageois, infirmier , couturier, technicien… Tout est possible.
Dimanche 27 avril de 13 h 45 à 17 h (dernier départ de visite à 15 h 30). Entrée gratuite.