La féerie s’active à la tombée de la nuit avec l’illumination du château, des arbres et des chapiteaux. Dans les salons, petits et grands sont émerveillés par les somptueuses scènes de gourmandises à faire pâlir Hansel et Gretel. Maisons en pains d’épices, pièces montées en bonbons, sucettes multicolores, Menele, chocolats sous toutes les formes suscitent l’admiration et font saliver même les moins gourmands.

Le passage dans le coin nature avec les nombreux animaux naturalisés de Noël Bernard conduit à la rencontre de saint Nicolas avec lequel chacun peut prendre la pose photo et faire un brin de causette. À l’étage, l’exposition Playmobil d’Arnaud Baton plonge le public dans quatre univers distincts où les scènes de vie composées de 10 000 personnages et 50 000 pièces sur 36 m² sont très réalistes.

Au château, les enfants sont aussi invités à créer un saint Nicolas ou une boule à mettre dans le sapin. Sous chapiteau, ils excellent dans le coloriage, les jeux d’antan et surdimensionnés. Les gloriettes accueillent orgue de barbarie, châtaignes et vin chaud, tandis que d’autres chapiteaux abritent un espace gourmand ou une boutique composée de nombreux articles à l’effigie du château et de multiples cadeaux à offrir ou à s’offrir.

Pour satisfaire le public venu nombreux, le nouveau spectacle « Saint-Nicolas d’hier à aujourd’hui » a été joué 3 fois par la troupe des Ébruiteurs sous les directives de Sylvain Nova. Une exposition extérieure raconte l’histoire de saint Nicolas. Après une dernière apparition de l’évêque de Myre au balcon du château, le feu d’artifice, en apothéose, a été tiré dans le parc au milieu d’ambiances lumineuses et sonores magnifiques.

De somptueux tableaux ont séduit petits et grands, dont le majestueux feu d’artifice tiré en fin d’après-midi (lire l’article est républicain 20 novembre 2018)