« On est parti sur l’histoire d’un petit soldat de bois », commençait Marie-Hélène Hannequin, vice-présidente Patrimoine de Connaissance de la Meuse. « Jean-Luc Demandre souhaitait que la visite du château et des salles soit accompagnée
d’une histoire. On a pensé, avec mon amie Dominique Simonet, à l’histoire de P’tit Louis, qui s’ennuyait dans son coffre à jouets et qui est parti chercher son amie danseuse Clara. » « On se laisse émerveiller » Voilà comment se déroule le
fil rouge de la Féérie des jouets de la Saint-Nicolas de Thillombois. Une thématique se poursuivra évidemment sur les cinq prochaines dates de cette année et probablement pour 2024.
Marie-Hélène Hannequin s’est librement inspirée du conte d’Hoffmann, Casse-Noisette. « On nous a laissé carte blanche. C’est dense, c’est créatif ! » A savoir qu’il fallait écrire tout le scénario pour que l’histoire se prolonge sur l’ensemble des salles du château et même à l’extérieur, « parce que cette quête n’aboutit pas à l’intérieur ». « On n’a pas non plus oublié de présenter saint Nicolas », précisait l’autrice. « C’est un folklore patrimonial qu’il faut partager. » La Meusienne s’est aussi
amusée à insérer de la modernité : « Nous avons un salon où notre petit personnage passe d’un tableau à un autre grâce à a vidéo. C’est magique. On se laisse émerveiller. C’est pour les petits et pour les grands ! » Elle n’oublie de donner l’eau
à la bouche : « Je suis déjà dans la féerie suivante ! »


Marie-Hélène Hannequin, vice-présidente de Connaissance de la Meuse, et autrice de l’histoire de P’Tit Louis. Photo J.-N. P.